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Marina de la pointe de Verneuil - le territoire

Marina de la pointe de Verneuil - le territoire

Ou, comment transformer un espace naturel vivant en "cité lacustre".

Peu importe s'il faut au passage, "tordre" les différents plans de zonage pour permettre d'urbaniser un corridor écologique...

 

 

 

Marina de la pointe de Verneuil - qui fait quoi, et qui paye quoi ?

Marina de la pointe de Verneuil - qui fait quoi, et qui paye quoi ?

Les acteurs :

• EPFIF : établissement public foncier Ile-de- France :
  • propriétaire du foncier - 11 millions d'euros ;
  • dépollution du site - 20 millions d'euros ?
• Bouygues immobilier :
  • port de plaisance ;
  • logements ;
  • voirie interne ;
  • réseaux ;
• Verneuil-sur-Seine :
  • le groupe scolaire ;
• CUGPSEO :
  • chemin rural nr 45 - 2 à 3 millions d'euros ;
  • ponts route du Rouillard sur les voies SNCF ;
  • promenade vélo-piétons de bord de Seine...

Le chiffrage n'a pas été présenté.

Monsieur le maire de Verneuil a évoqué une ou des passerelles d'accès aux gares - estimation passerelle 150 mètres 9 millions d'euros.

NDLR : les élus concernés du syndicat mixte de gestion de la base de loisirs, de l'ex-CC2RS, de l'ex-CA2RS, de la CUGPSEO, du Conseil départemental des Yvelines, de la région Ile-de-France, du SMSO étaient absents à la réunion de présentation du 20 mars 2019.

Les représentants des administrations concernées, VNF, Agence de bassin Seine Normandie, DRIRE, ADEME, EPAMSA étaient également absents.

Au résultat ne s'agirait-il pas d'un projet "privé" entre la municipalité de Verneuil-sur-Seine et la société Bouygues immobilier, monté sans appel d'offres connu, dont tous les aménagements publics nécessaires seraient financés par les collectivités locales.

L'équipe Bouygues n'a pas évoqué le coût et la durée de l'éventuelle dépollution du site Bergerat-Monnoyeur qui aurait abrité des activité de fabrication de produits en ciment - amiante-ciment ?

La présentation du projet n'a également pas abordé son économie globale, et notamment celle du financement d'un éventuel déficit d'exploitation de la Marina ?

 

Marina de la pointe de Verneuil - qui fait quo, et qui paye quoi ?

Marina de la pointe de Verneuil - qui fait quoi, et qui paye quoi ?

Les acteurs :

• EPFIF : établissement public foncier Ile-de- France :
  • propriétaire du foncier - 11 millions d'euros ;
  • dépollution du site - 20 millions d'euros ?
• Bouygues immobilier :
  • port de plaisance ;
  • logements ;
  • voirie interne ;
  • réseaux ;
• Verneuil-sur-Seine :
  • le groupe scolaire ;
• CUGPSEO :
  • chemin rural nr 45 - 2 à 3 millions d'euros ;
  • ponts route du Rouillard sur les voies SNCF ;
  • promenade vélo-piétons de bord de Seine...

Le chiffrage n'a pas été présenté.

Monsieur le maire de Verneuil a évoqué une ou des passerelles d'accès aux gares - estimation passerelle 150 mètres 9 millions d'euros.

NDLR : les élus concernés du syndicat mixte de gestion de la base de loisirs, de l'ex-CC2RS, de l'ex-CA2RS, de la CUGPSEO, du Conseil départemental des Yvelines, de la région Ile-de-France, du SMSO étaient absents à la réunion de présentation du 20 mars 2019.

Les représentants des administrations concernées, VNF, Agence de bassin Seine Normandie, DRIRE, ADEME, EPAMSA étaient également absents.

Au résultat ne s'agirait-il pas d'un projet "privé" entre la municipalité de Verneuil-sur-Seine et la société Bouygues immobilier, monté sans appel d'offres connu, dont tous les aménagements publics nécessaires seraient financés par les collectivités locales.

L'équipe Bouygues n'a pas évoqué le coût et la durée de l'éventuelle dépollution du site Bergerat-Monnoyeur qui aurait abrité des activité de fabrication de produits en ciment - amiante-ciment ?

La présentation du projet n'a également pas abordé son économie globale, et notamment celle du financement d'un éventuel déficit d'exploitation de la Marina ?

 

Marina de la pointe de Verneuil - situation géographique

Marina de la pointe de Verneuil - situation géographique

Bouygues immobilier propose de réaliser une Marina dans la base de loisirs de Verneuil-sur-Seine.

A trente cinq kilomètres de Paris, en bord de Seine, en face de Triel-sur-Seine et Vaux-sur-Seine, ce quartier serait séparé de la ville de Verneuil et des deux gares par deux faisceaux de voies ferrées.

 

Le hack-haton de Verneuil-sur-Seine, c'est à Verneuil et nulle part ailleurs

 Bidouilleurs vernoliens blacks, blancs, beurs, jaunes, rouges ou multicolores également ;

Jeunes, vieilles, vieux, ados, adultes ou enfants attardés ;

Sortez du bois, nous avons besoin de vous ;

Même "des voleurs de poules ".

Verneuil-sur-Seine à besoin de vous ici et maintenant pour donner un grand coup de "peps" au projet républicain ;

Vous savez LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE, à Verneuil-sur-Seine (et, pourquoi pas, chez nos voisins) ;

Rencontrez-vous et communiquez pour préparer votre avenir, celui de vos enfants ;

Sur le web, avec vos tablettes, souris, téléphones, smartphones ;

Sur le marché, à la porte des écoles, au supermarché, sur le quai de la gare, dans le train ou dans le bus, en poussant vos poussettes, chez le boulanger, le buraliste, en promenant votre chien ;

Bref, faire bouger les lignes, sortir de la forêt de la belle au bois dormant, il n'en tient qu'à vous ;

Démontrez que les vernoliennes et les vernoliens ne sont pas uniquement les habitants passifs d'une superbe zone pyjama !

Verneuil-sur-Seine, ville internet sans internet très haut débit!

Une annonce n'est pas forcément suivie des effets annoncés !

A Verneuil-sur-Seine, petite ville pyjama, située en bordure de Seine, de forêt et d'étangs, du front urbain de la grande agglomération parisienne, on veut bien faire de temps en temps une annonce "moderne" pour montrer que l'on est dans le coup, mais on ne veut pas céder aux sirènes de la modernité à tout prix. A moins qu'il ne s'agisse de "communication " n'engageant, comme les promesses, que ceux qui y croient.

Après avoir fêté dignement la création de son site internet au début des années 2000, la ville, à moins qu'il ne s'agisse de sa municipalité, a mis fin aux excès de la modernité. La ville ne figure pas sur le plan de déploiement du réseau numérique internet à très haut débit du département des Yvelines. Tant pis pour nous  si les jeunes chinois qui désertent un immeuble qui n'est pas câblé à 10M ne s'installeront pas à Verneuil ! Dans la même veine, la page "familles" du site internet de la ville, largement annoncée à grand renfort de publicité, n'est pas accessible directement sur le site. On en cherchera du reste difficilement la trace sur les panneaux d'affichage administratifs qui datent du début des années 1950 et n'ont pas été trop entretenus.

Le projet de contournement sud de Verneuil en détruisant au passage une zone humide et en morcelant irrémédiablement  la forêt a été annoncé à l'origine pour sécuriser la traversée de Verneuil et réduire la circulation. Le nombre de véhicules traversant Verneuil ayant diminué naturellement, cette nouvelle route est aujourd'hui présentée comme devant permettre d'accéder plus facilement aux activités de bord de Seine. C'est sans doute plus conforme aux projets initiaux qui pointent aujourd'hui le bout du nez. II faut également préciser qu'entre temps une association locale, l'ADIV, a mobilisé plusieurs centaines d'habitants pour combattre ce projet couteux - 25 millions d 'euros,jugé inutile pour la ville et dangereux pour l'environnement. L'aventure du projet avorté de circuit F1 de Flins a peut-être également laissé des traces.

Sans doute dans le même souci, la municipalité a récemment adopté un plan de limitation des durées de stationnement en ville, rapidement matérialisé par des marquages de couleurs, mais les disques qui permettent de respecter l'arrêté municipal concerné n'ont pas été approvisionnés en quantité suffisante. La décision n'avait peut-être pas été transmise au service concerné par l'achat, à l'accueil de la mairie non plus du reste !

La mode est aux vélos et aux pistes cyclables, mais à la différence de notre voisine Vernouillet, d'Andrésy, de Chanteloup-les Vignes, la ville n'a pas souhaité les matérialiser sur l'axe principal de la ville, la RD 154, quand elle a récemment été refaite à neuf par le Conseil Général des Yvelines. les cyclistes qui osent braver la circulation disposent quand même des abris vélos esthétiques qui ont été construits dans nos deux gares.

A l'exception notable du "pédibus" dont on commence à parler, pas question donc de ces "modes" qui empoisonnent  la vie locale, qu'il s'agisse de démocratie participative, de réunions de quartier, de maison des associations, de lieux de convivialité, d'internet très haut débit, de télévision câblée, d'activités économiques pour ses 15.000 habitants, d'information citoyenne.

A Verneuil-sur-Seine on ne dépense pas facilement les deniers qui lui sont confiés par les citoyens, sauf peut--être s'il s'agit de faire de la communication institutionnelle. La réputation de la cérémonie annuelle des voeux du maire et de la Municipalité dépassent les frontières du canton !

C'est sans doute également par souci de revenir au bon vieux temps, à moins qu'il ne s'agisse d'un objectif d'économie, que les "nids de poule" qui fleurissent avec le dégel ne sont pas rebouchés trop vite. A toute chose malheur étant bon, les automobilistes sont contraints de limiter leur vitesse sur bon nombre d'axes très fréquentés... 

Dans ses projets, Philippe Tautou, maire et conseiller Général veut construire plusieurs milliers de nouveaux logements entre les voies ferrées et la Seine. Il appuie son projet sur la desserte de Verneuil par le RER E "Eole". Il s'agit d'une excellente nouvelle pour les habitants du Canton qui travaillent à la Défense, mais cette nouvelle ligne ne permettra  d'augmenter ni la fréquence des trains, ni la capacité des rames et donc le nombre de voyageurs transportés. La ligne étant déjà saturée, on voit mal comment elle pourrait accueillir les milliers de nouveaux habitants prévus. Il faudra sans doute trouver d'autres arguments pour persuader les Vernoliens qu'ils vivront mieux dans une ville de 20.000 voire 25.000 habitants.

Le projet de ville de la municipalité actuelle de Verneuil-sur-Seine reste pour moi un mystère, comme celui de ses sentes modernes mais trop étroites qui ont fini par être clôturées pour éviter aux riverains des nuisances nocturnes trop répétées. 

il serait peut-être temps de ne pas se contenter de laisser traiter le sujet par des bureaux d'étude, mais d'aborder la question sur la place publique... 

En sachant qu'à Verneuil, les projets de "construction" sont ceux qui semblent se réaliser le plus aisément - sans précipitation quand même - ce qui est une incitation supplémentaire à étudier des projets d'urbanisation qui pourraient bien être concrétisés. 

Grands projets immobiliers de Verneuil-sur-Seine

Le contrat de développement équilibré des Yvelines prévoit l'urbanisation de l'ancienne gare de triage

Ville dortoir située dans la zone pyjama de la Seine aval du schéma directeur de la région Ile-de-France (préparé par le gouvernement de l'époque)  de 1994, Verneuil-sur-Seine ne veut pas se départir de cette fonction. Le projet de la municipalité pour les années à venir : y construire beaucoup de logements.

Plusieurs milliers de logements seraient en effet construits sur les terrains de l'ancienne gare de triage de Verneuil-sur-Seine, propriété de RFF (Réseau Ferré de France) qui n'est plus utilisée par la SNCF. C'est ce qui est annoncé par le plan "programmatique" du contrat de développement équilibré pour la Seine aval publié le 19 février dernier par le Conseil Général des Yvelines.

Ce projet qui vient de faire l'objet d'une délibération au conseil municipal du 23 février 2010, est en parfaite continuité avec les projets d'urbanisation de Philippe Tautou, maire de Verneuil depuis 2001, conseiller général du canton de Triel-sur-Seine depuis mars 2008 :

• zones AUM1 du PLU (Plan Local d'urbanisme) voté en 2006 ;
• projet de "nouveau quartier de ville des Berges de Seine " envisagé en 2007 sur une trentaine d'hectares ;
• le projet de construction de 300 logements (800 habitants) envisagé Chemin de Seine, en enclave sur la base de loisirs du Val de Seine, sur les 3 hectares des terrains de la Cerisaie acheté pour l'EPAMSA par l'EPFY (Etablissement public foncier des Yvelines) ;
• dernier projet à prendre forme, l'urbanisation de la trentaine d'hectares de la gare de triage.

Si ces projets venaient à voir le jour, la population de Verneuil-sur-Seine augmenterait de plusieurs milliers d'habitants, ce qui ne manquerait pas de poser de nombreux problèmes d'infrastructures : voirie, franchissement des voies ferrées, écoles maternelles et primaires, équipements sportifs, locaux associatifs, emploi...

Ce projet, s'il venait à se concrétiser justifiera amplement la réalisation du contournement de Verneuil-sur-Seine par la plaine de Vernouillet, la zone humide de Chapet et les bois de Verneuil-sur-Seine. A moins que l'investissement de 25 millions d'euros nécessaires à la réalisation de ce contournement justifie  la réalisation de ce nouveau quartier. La dite réalisation hier prévue pour "réduire le trafic automobile dans Verneuil-sur-Seine et Vernouillet" aurait aujourd'hui pour objet, charmant glissement sémantique, de "faciliter l'accès aux activités du bord de Seine".

En précisant que ce projet important n'est pas unique sur le territoire de la CC2RS (communauté d'agglomération des deux rives de Seine). Les lecteurs avisés noteront la présence des 10.000 logements et 25.000 habitants de l'éco-quartier de la boucle de Chanteloup" sur les coteaux de l' Hautil entre Triel-sur-Seine et Chanteloup-les-Vignes.

Il est bien entendu que ce projet profiterait grandement de la réalisation du bouclage de la A104 par Carrières-sous-Poissy et des traversées de la Seine entre Achères et Carrières-sous-Poissy (pont d'Achères), sans parler du nouveau quartier des côteaux d'Andrésy dont l'objet n' apas fait l'objet d'uen qualification poétique.

 
  
  
   

Verneuil-sur-Seine - démolition de logements dans le cadre de l'OIN Seine aval

L'Etablissement public foncier des Yvelines (EPFY) démolit les logements du chemin de Seine

L'EPFY, le bras séculier du Conseil Général des Yvelines vient d'entamer la démolition des constructions de la propriété du Chemin de Seine à Verneuil-sur-Seine. Huit bâtiments principaux et de très nombreuses annexes vont être "déconstruits" - il y aurait en effet de l'amiante.

L'autorisation de démolir a été donnée le 4 avril 2008 par le préfet des Yvelines à la demande formulée par l'EPFY le 14 mars 2008 - une date qui ne s'invente pas. C'est une première, et l'application stricte du droit : la ville s'est dessaisie de ses droits au profit de l'Etat dans cette opération qui a été inscrite dans les projets de l'OIN.

Il est possible de s'interroger sur l'urgence de détruire des logements modestes mais salubres en cette période de crise de l'immobilier. Les occupants des logements loués en meublé n'ont pas été difficiles à expulser - leur location précaire était résiliable à tout moment. Il y a peu de chances qu'ils aient pu trouver un autre hébergement à Verneuil-sur-Seine.

Quelles priorités exigent-elles de réaliser toutes affaires cessantes un programme résidentiel de grande qualité sur ce site dont les documents publics de l'EPAMSA précisent qu'il est séparé de la ville par des voies ferrées et desservi par une seule route.

Nous nous apprêtons nous peut-être à inaugurer un "ghetto pour riches" à Verneuil-sur-Seine ?

Technorati tags: verneuil-sur-seine, immobilier, oin seine aval, epamsa, epfy, résidentiel, démolition, logements