De l’utilisation des outils de réseautage pour concrétiser localement un réseau virtuel
Très investi dans des structures associatives de travailleurs indépendants (solos, consultants, formateurs, tpe…), je cherchais depuis de plusieurs années à créer un réseau local virtuel de travailleurs indépendants et de patrons de tpe (très petites entreprises). Il s’agit de communautés qui sont très mal connues (notamment pour les travailleurs indépendants) et encore plus mal représentées.
Mon idée, créer un club local « informel » pour recueillir sur le terrain les attentes des entrepreneurs « solos », et pour y tester la mise en œuvre des pistes de solutions identifiées aux principaux problèmes évoqués :
- faire connaître et reconnaître localement le potentiel représenté par les travailleurs indépendants et les tpe
- être un lieu de rencontre des « solos » et des patrons de « tpe » locales
- apprendre à se connaître dans un cadre convivial
- travailler localement en réseau avec ceux qui le souhaitent
- aborder professionnellement des thèmes transversaux (métier, outils, formation, chantiers…)
- et, pourquoi-pas, mutualiser des ressources rares...
Malgré les efforts déployés, et pour de nombreuses raisons, mon projet n’avait pas beaucoup avancé. Il est en effet paradoxalement plus aisé de créer ce type de communauté au plan national qu’au plan local.
Souhaitant créer rapidement un noyau d’acteurs « solos » ayant envie de participer aux débats en cours sur les projets de développement économique local, j’ai relancé dimanche dernier une recherche systématique des « solos » et des « tpe » locales.
N’ayant ni les moyens, ni la patience d’utiliser les moyens classiques de prospection locale (porte à porte, affichage, tracts, réunions publiques), j’ai utilisé les outils de réseautage que je connais bien (plus précisément Viaduc et Open bc).
Et, surprise, j’ai constaté qu’un nombre significatif de professionnels locaux utilisaient aujourd’hui l’un de ces outils, ce qui n’était pas encore le cas au début de l’année 2005. C’est ce qui m’a permis d’identifier en quelques heures un petit noyau de partenaires locaux potentiels. Nous tiendrons notre première réunion samedi prochain, soit moins d’une semaine après le début de l’opération…
Une brève consultation des collègues avec lesquels je suis en relation dans d’autres régions m'a indiqué que ce type de regroupement répondait aux attentes d'un certain nombre de confrères qui animaient déjà une plateforme virtuelle locale.
Et après ?
Un enjeu majeur pour ce type d’opération : durer, ce qui implique notamment de fonctionner en dépensant le minimum d’énergie. J’ai bien évidemment l’intention d’utiliser les « outic’s » qui sont à notre disposition au maximum de leurs possibilités.
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