L'étang de Gallardon n'en finit pas d'être remblayé !
L'étang de Gallardon situé de la base de loisirs de Verneuil-sur-Seine dans les Yvelines n'en finit pas d'être remblayé. Après des soupçons de dépôts d'origine et de qualité douteuse à proximité d'un site de captage d'eau il y a quelques annnées, les derniers dépôts de matériaux font "déborder le vase".
La base de loisirs, maître d'ouvrage, vient en effet d'y faire réaliser des travaux "pharaoniques" sans aucune information, ni concertation locale. Personne ne semble en mesure de dire à quels objectifs répondent ces travaux. Le reprofilage des berges de l'étang réalisé est imposant. Il suffit pour s'en rendre compte de longer l'étang de Gallardon par la route.
Etat de l'étang de Gallardon avant les derniers travaux de remblaiement
A titre d'information, pour mesurer l'ampleur des travaux, la vue satellitaire de la zone publiée sur Google earth est intéressante...et consitue un précieux document d'archive sur l'état des lieux avant travaux qui pourrait avoir été égaré, sais-t-on jamais
Autorisation de remblayer
L'entreprise Picheta était autorisée à procéder au remblaiement de l'étang de Gallardon pour une période de 44 mois débutant au mois de janvier 2002, soit, si l'on compte bien, jusqu'à la fin du mois d'août 2005. Aucun remblai n'aurait donc du y être déposé depuis la fin du mois d'août 2005...
En pratique, selon Google, jusqu'au 13 février 2006 le site internet de l'entreprise Picheta faisait mention de la décharge pour matériaux inertes située sur l'étang de Gallardon à Verneuil-sur-Seine...
Volumes apportés
Le volume des remblais apportés pour la dernière campagne n'est semble-t-il pas déterminé avec certitude (peut-être s'agit-il du phénomène de foisonnement)
- au départ 670.000 m3 selon le site de "l'Isséane
- à l'arrivée 1.120.000 m3 selon le "Journal de l'environnement"
Par ailleurs, compte tenu de la surface remblayée, le remblai étant constitué de stériles, l'éventuel aménagement paysager du site demandera l'apport de volumes conséquents de terre végétale...
Protection contre les crues
Selon certaines sources, une partie importante du remblais aurait été réalisée sur une zone d'expansion de crue en ne tenant pas compte - à titre de précaution - des prescriptions du plan actuellement à l'étude de protection contre les risques d'inondation de la Seine (le PPRI souvent cité dans la presse). Le chantier était sans doute d'une urgence signalée et méritait donc, à ce titre, de s'abstenir d'avoir à appliquer d'éventuelles contraintes à venir.
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