Le "nouveau" pont de Triel ne devrait pas avoir d'incidence sur l'écoulement des crues de la Seine
Achevé en 2003 par le conseil général des Yvelines, le nouveau pont de Triel a été construit dans le strict respect des règles de prévention des risques d'inondation.
La construction de cet ouvrage majeur a necessité l'apport de 80.000 mètres cubes de remblais dans la zone d'expansion d'une crue semblable à celle de 1910. Ce volume a été intégralement compensé ainsi que celui plus modeste des piles du pont, soit au total 85.000 mètres cubes qui ont été extraits de l'île d'Hernière située juste en amont du pont.
Quelques extraits de la notice de présentation de cet ouvrage
http://www.cg78.fr/Routes_Transports/triel/dossier_tech/012002_eau.htm
"Comme toutes les grandes infrastructures routières, le nouveau franchissement de la Seine en cours de réalisation par le Conseil général des Yvelines entre Triel-sur-Seine et Vernouillet nécessite des aménagements liés à l'eau. Il faut évacuer les eaux de ruissellement et les pré-traiter avant de les rejeter. De plus, l'ouvrage doit être sans incidence sur l'écoulement des crues de la Seine.
Le respect de ces objectifs a été pris en compte tout au long de la conception de l'ouvrage. Les impacts et les mesures correctives nécessaires ont été décrits dans le dossier d'autorisation au titre de la loi sur l'eau qui a fait l'objet d'une enquête publique de 5 au 20 janvier 2000 dans six communes de la vallée de la Seine de Triel à Poissy. L'enquête s'est conclue par un avis favorable du commissaire enquêteur et par un arrêté préfectoral d'autorisation de rejet en Seine, en date du 23 mars 2001"
"L'ÉCOULEMENT DES CRUES
Les problèmes à résoudre
Les remblais du projet dans le lit du fleuve amputeront de 80 000 m3 le volume de stockage d'une crue semblable à celle de 1910. Conformément au plan de prévention des risques, cette perte de volume doit être compensée.
En outre, les piles du viaduc réduiraient la capacité d'écoulement du fleuve et lors des crues, une surélévation de 10 mm pourrait apparaître à l'amont immédiat du pont. C'est pourquoi cette réduction de la capacité d'écoulement doit être compensée.
Les solutions
Les travaux dans l'Ile d'Hernière
Conservation de la capacité d'expansion des crues.
A l'amont immédiat de l'ouvrage, l'extraction des matériaux de dragage du fleuve culminant au-dessus de la cote de crue de 1910 a permis de compenser les remblais en lit de Seine, et de maintenir strictement à l'identique les possibilités d'expansion des crues. Les 85 000 m3 de matériaux ainsi extraits de l'île ont été utilisés en remblais routiers, limitant par conséquent les apports extérieurs. "
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