Les "avatars" sont aussi des clients potentiels
Les utilisateurs avatars font peut-être le jeu des professionnels du marketing. Ils leurs permettent en effet de faire d'intéressantes expériences "in vivo". C'est à mon avis la démonstration à laquelle aboutit Dominique Turcq co-fondateur de Boostzone, organisateur de réseaux et de communautés.
Ce denier analyse dans son blogue un article de la Harvard business Review. Il constate que les multiples avatars de certains internautes sont aussi une représentation de leurs multiples envies et phantasmes. Il cite notamment le cas d'un "drageur" impénitent qui gère sur "meetic" trois "personnages", chaque personnage ayant une "identité" et une stratégie personnelle bien identifiée.
La mise à plat des différents comportements "acheteurs" d'une même personne peut donc s'avérer intéressante pour des spécialistes marketing qui y trouveront sans doute des pistes à exploiter.
Je me demande en revanche comment les intéressés réussissent à reprendre pied dans le monde réel au retour de leurs expéditions virtuelles. A en croire les spécialistes du terrain, certains jeunes peuvent avoir du mal à différencier les jeux de la réalité, notamment en matière de violence. Qu'en est-il pour les plus âgés ?
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