Un geste simple et efficace pour aider les sans abris : signer la charte pour l'accès de tous à un logement
Loin des promesses demain : plus de "sdf", plus de "mal logés"...
Un inventaire de mesures simples à prendre par les décideurs politiques s'ils ont la volonté de mettre fin à une ignominie qui s'aggrave d'année en année. Elles sont immédiatement applicables. Les acteurs du terrain sont convenus qu'elles sont une condition nécessaire pour se donner les moyens de mettre fin au quotidien, ici et maintenant, dans toutes les agglomérations, à une lèpre qui ronge notre société "développée"
A lire, méditer, commenter, diffuser, signer, faire signer
Lien: Les enfants de don quichotte.
ps - Une information à faire parvenir à nos élites en charge de l'exclusion qui semblent avoir quelques difficultés à suivre ce mouvement :
A l'intention de Madame la ministre en charge de la cohésion sociale qui a déclaré le 26 décembre 2006 avoir été informée il y a une semaine de l'existence du mouvement. Je tiens respectueusement à lui confirmer personnellement que la première manifestation a bien eu lieu le samedi 2 décembre 2006 (le jour du "soleil d'Austerlitz" ou si l'on préfère le lendemain d'un non-événement de la vie politico-politicienne franco-française), successivement place de la Concorde et place de la Bastille qui ont été occupées pacifiquement. J'y ai modestement participé et je n'étais pas seul. J'ai rencontré les organisateurs, leurs amis sdf sans abris, quelques dizaines de franciliens, de nombreux journalistes de la presse écrite, radio et télévision, une poignée de touristes étranges amusés, un escadron de gendarmes mobiles, une compagnie de CRS et les représentants de Monsieur le Préfet de police de Paris chargés de veiller à l'ordre public.
A l'intention de madame la représentante du Samu social de Paris qui s'interrogeait également le 26 décembre 2006 sur le caractère local du mouvement du Canal St Martin. Je me permets de lui faire remarquer qu'Il ne s'agit pas d'un épiphénomène "boboïste" du 10ème arrondissement de Paris. Francilien, je me suis rendu deux fois à Paris, dont un jour de grève, et je n'étais manifestement pas le seul à avoir fait le déplacement. Paris n'ayant pas l'exclusivité des sans abris et campeurs, le mouvement à en croire la carte diffusée par les enfants de don Quichotte dépasse les frontières du parisianisme ordinaire, en attendant de dépasser les frontières nationales.
Les commentaires récents