Pinocchio risque-t-il de retourner dans la "boistitude" dont il est sorti ?
"si le pouvoir rend fou, le pouvoir absolu rend absolument fou"
Peut-être pour échapper à ce funeste sort, de temps immémoriaux, beaucoup de puissants ont ressenti le besoin d'avoir à leur côté un "fou" qui puisse dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas.
Les tycoons politico-mediatico-financiers de tout genre de notre époque devraient méditer ce dicton. Ils risquent fort en l'oubliant de sombrer dans la grave crise d'acétie du vertige de la roche tarpéienne, jamais très éloignée du Capitole comme chacun le sait bien . C'est pourtant ce qui semble avoir été oublié par l'un de nos sujets politiques les plus prometteurs. Dans notre société complexe, il est pourtant impossible à quiconque de prétendre maîtriser la totalité de l'information, comme de communiquer tout le temps avec tout le monde. En l'oubliant, on enrichit la cohorte des commentateurs "irrévérencieux" de la vie de notre société avancée.
Bienvenue au club oserai-je immodestement dire au grand journaliste victime de cet oubli qui a nous rejoint, en attendant peut-être de succomber à nouveau aux attraits de la société du spectacle...
Le pire n'étant jamais certain, souvenons-nous quand même que Pinocchio une fois sorti de sa "boistitude" n'a pas accepté d'y retourner.
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