25 mois de navigation dans les territoires numériques
Un entretien récent avec ma conseillère en communication m'a permis de faire un retour sur mes contributions au monde numérique que j'alimente depuis le mois de novembre 2004.
Ces deux dernières années, j'ai en effet utilisé à titre professionnel la plupart des outils dits numériques, qu'il s'agisse de journaux personnels ou partagés, de journaux citoyens, de forums en tous genres, de listes de discussion, d'outils collaboratifs, de pages de capitalisation...
En dresser la cartographie ordonnée n'étant pas chose facile, je me contenterai de faire un inventaire générique à la Prévert de ceux que j'ai effectivement mis en oeuvre.
Au premier plan, il me faut tout d'abord parler de la vingtaine de blogues thématiques que j'ai créés. Certains de ces blogues sont très fournis, d'autres plus modestement alimentés, voire en sommeil. A ce jour je n'en récuse aucun, même si j'ai conscience du travail à réaliser pour en améliorer le maquettage et en ordonner le contenu, pour ne pas parler de les alimenter judicieusement. Bilan quantitatif : 20 blogues, plus de 800 notes, 100.000 pages visitées, très peu de commentaires, quelques surprises encourageant à la modestie dans les mots clés les plus consultés. Bilan qualitatif : un référencement sympathique par les moteurs de recherche, quelques contacts remarquables, et l'envie d'écrire des textes structurés à publier dans le monde du papier. Un regret, celui de ne pas avoir encore réussi à associer d'autres rédacteurs sur des thèmatiques ouvertes. Appel aux rédacteurs qui voudraient bien mais n'ont pas encore osé !
Chemin faisant, j'ai pris le risque de poster quelques contributions dans des supports médiatisés : Agoravox, Envie d'entreprendre. Le flux des commentaires draîné par ces médias qui contribuent visiblement au "5ème pouvoir" est intéressant, même si certains échanges constituent une réponse à une conversation entreprise ailleurs.
Sur des thématiques plus précisesn je participe régulièrement à plusieurs forums professionnels, thématiques ou locaux. Ils me permettent souvent d'élaborer des articles que je reprend dans mes blogues. La réactivité des lecteurs est très intéressante. C'est de mon point de vue un remarquable instrument de dialogue.
Autre champ d'intervention, celui des réseaux sociaux professionnels, qui est comme la dénomination l'indique, un univers de "petites annonces professionnelles en tous genres". Ces réseaux donnent une image intéressante de la pénétration de l'économie numérique dans les stratégies professionnelles individuelles. 1.000.000 de personnes inscrites sur le réseau français Viaduc devenu Viadeo y échangent en permanence. Un outil remarquable pour affiner sa carte de visite, tester des idées, des produits, lancer des événements, mesurer les attentes des personnes inscrites.
Il me faudrait également parler des listes de discussion très utilisées par les professionnels de l'internet, des pages wiki, des agrégateurs de flux, des agents autonomes en tous genre, ...
Au bilan, je dois constater que si l'investissement financier est relativement modeste, la nécessité d'apprivoiser des langages à sémantique fermée, parfois ardus, et une implication de tous les instants pour alimenter la réflexion sont les principales clés d'accès au monde de l'économie numérique.
Le retour sur cet investissment est de mon point de vue essentiellement qualitatif : un positionnement professionnel affiné, des contacts de très haute qualité, et, en ce qui me concerne l'immense plaisir pour l'ingénieur que je suis d'accéder à la création "littéraire", fût-elle passablement technique.
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