Descente des marches réussie pour la première rencontre de François Bayrou avec les parisiens
Pas encore l'ambiance de la finale de la coupe du monde 1998, mais des signes encourageants au premier meeting électoral parisien de François Bayrou au Zenith, mercredi 21 mars 2007. vidéo (mpeg4) discours (pdf)
Simplicité et convivialité de l'accueil, pas de décorum, humilité des quelques personnalités présentes dans la salle, simplicité et émotion du candidat qui a descendu les marches dans un désordre spontané un peu encombrant. Ses gardes du corps avaient fort à faire pour qu'il ne décolle pas du sol sous la pression amicale des personnes présentes. J'ai eu l'impression que Marielle de Sarnez, directrice de campagne et organisatrice du meeting n'a pas eu cette "chance", et qu'elle a plané à plusieurs reprises. au demeurant, "planer" elle peu légitimement le faire, le meeting était réussi dans sa simplicité.
L'assistance assez disparate, plutôt des classes dites intermédiaires, était venue "pour voir et entendre" de toute l'Ile-de-France. Jeunes, seniors on était souvent venu en famille, avec des amis, son copain ou sa copine. La salle a réagi avec une certaine réserve au discours de François Bayrou, c'est vrai il n'y avait pas eu de répétition, pas de prompteur "applaudissez", pas de "chauffeur de salle" (le boute-entrain cher à François Bayrou). Est-ce un signe, quelques jeunes femmes particulièrement enthousiastes embrassaient régulièrement leur compagnon quand les propos du candidat leur convenaient...et quelques messieurs plus agés en costume cravate manifestaient leur enthousiasme sans réseve excessive !
J'ai personnellement trouvé les propos de François Bayrou cohérents avec son projet pour la France et les déclarations que j'ai déjà pu écouter. L'affirmation des valeurs et des ennemis - chômage - exclusion - dette, la place stratégique de l'environnement dans la décision politique sont des indications importantes pour piloter une politique.
Quelques "nouveautés" dans le discours : l'annonce du ralliement de personnalités significatives, des piques au "candidat du Cac 40 et des people". C'est clair, François Bayrou se démarque sans difficulté du "candidat - chef de parti - encore ministre".
François Bayrou veut être le "président du peuple", il a encore quatre semaines pour le rencontrer et transformer l'essai de la pré-campagne en allant en finale comme le scandait la salle.
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