Naissance du parti démocrate
François Bayrou vient de synthétiser en quelques phrases bien senties son retour sur l'état de la France à l'issue du premier tour des élections présidentielles.
- une démocratie malade à refonder - séparation des pouvoirs, démocratie, vie parlementaire ;
- un tissu social déchiré à reformer - ;
- une panne de croissance à conjurer.
Le paysage politique français a changé. François Bayrou se positionne au-dessus de la mêlée en arbitre quasi "présidentiel" des débats. Il annonce la création avant juin du parti démocrate auquel il rêvait de longue date.
Interrogé sur ses intentions de vote pour le second tour des élections présidentielles il indique n'accepter aujourd'hui aucun des deux risques :
- un risque sur la manière d'exercer un programme, pour ne pas parler du programme pour l'un ;
- un risque sur le programme pour l'autre.
FB a des inquiétudes pour les deux candidats. Il indique ne pas indiquer de choix ne voulant sans doute pas choisir entre la peste et le choléra. Au lecteur et à l'auditeur attentif de traduire un "ni l'un, ni l'autre" ?
Il confirme avoir accepté un débat public avant le second tour avec celui ou celle des deux candidats au second tour qui l'accepteront, et n'avoir eu acun contact avec les candidats.
François Bayrou se définit comme est le représentant d'une force politique libre au centre de la vie politique française qui ne doit rien à personne d'autre qu'à ses électeurs ou électrices.
Il s'interroge en aparté sur l'erreur de 4 millions de voix faite en faveur de l'extrême droite par un institut de sondage de premier plan à la veille du premier tour. La science ne peut pas tout expliquer déclare-t-il !
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