Les plus de 65 ans plébiscitent le candidat de la rupture tranquille
Dans un sondage réalisé par l'Ifop le 26 et 27 avril 2007 - donc avant le débat Bayrou/Royal du 28 avril 2007, il apparaît que le candidat de "la France au travail" est plébiscité par la France qui a déjà atteint ou dépassé l'âge de la retraite (75% d'intentions de vote).
Paradoxe absolu quand on relève dans le discours de Nicolas Sarkozy ses références permanentes aux "gagnants", à "ceux qui se lèvent tôt", à "la rupture avec le passé", au "changement permanent".
Sans doute les électeurs les plus âgés sont-ils davantage sensibles au discours sécuritaire qu'aux risques de fracture sociale et aux désordres qu'ils seraient susceptibles d'entraîner.
Peut-être sont-ils tout simplement cultivés et n'ont-ils pas oublié les leçons du Tancrède dans le "Guépard" du prince Giuseppe Tomaso di Lampedusa « Se vogliamo che tutto rimanga come è, bisogna che tutto cambi ». (tout changer pour que rien ne change).
A moins, que, plus philosophes ils ne pensent au "je ne sais quoi et au presque rien" de Vladimir Jankelevitch qui considère que, tel Sysiphe attaché à son rocher, l'homme a beau s'agiter, il reste le même et sur place, et que ce qui est important, c'est le rocher, pas la montagne à gravir.
Link to Ifop 2007 - Les élections Présidentielle et Législatives
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