"À défaut de supprimer la misère, cachez-la !"
Lutte ouvrière monte au créneau
Dans son numéro n°2029 du 22 juin 2007, l'hebdomadaire Lutte Ouvrière nous rappelle qu'aucun suite sérieuse n'a encore été donnée à ce jour au problème des sans logis parisiens mis en exergue au mois de décembre dernier par les enfant de Don Quichotte.
Les tentes et leurs occupants ont quitté les bobos du canal Saint-Martin pour regagner leurs territoires habituels moins visibles et donc moins médiatisés : périphérique, squats sordides, coins de quai, ponts, campings sauvages des bois de la petite et grande couronne.
"Ces tentes irritent sans doute ceux que la seule vue de sans-logis dérange. À défaut de supprimer la misère, le gouvernement et sans doute avec lui la Mairie de Paris ont donc entrepris de la cacher... bien mal d'ailleurs lorsqu'on constate la multiplication des tentes et autres bidonvilles le long du périphérique parisien.
La « ville-lumière » ne manque pas de zones d'ombre et de misère."
Lucienne PLAIN
Lutte Ouvrière Hebdo - Sans-logis - À défaut de supprimer la misère, cachez-la !
Les commentaires récents