Retour sur un lynchage médiatique en règle
En tenant publiquement des propos indécents et d'une vulgarité affligeante Monsieur Patrick Devedjan a involontairement occupé le devant de la scène médiatique franco-française. En défendant justement leur élue locale les lyonnais ont jeté dans la mare du microcosme parisien un pavé qui a déclenché une vague médiatique intéressante. Ce mini-tsunami a même franchi l'atlantique, et "cent papiers" s'est fait l'écho au beau pays de notre tam tam médiatique local.
"Tous des salauds ! Toutes des salopes !" a écrit Richard Patrosso qui revient sur la dure réalité de la vie du monde politique : "....Les propos filmés de Monsieur Devedjian ne font que nous ramener à la réalité. Il suffit de voir comment réagit la classe politique. Contrairement à ce que voulait nous faire croire Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle, la politique n’a pas changé. Et, c’est pareil dans le monde entier ! Elle est toujours aussi dure envers ceux qui la pratiquent. Et le respect entre adversaires reste inexistant. La prochaine illustration aura lieu à l’Assemblée nationale pendant les cinq ans à venir. Théâtre de la bêtise humaine où les premiers responsables du Pays se transforment en guignols le temps d’une séance le mercredi après-midi pour ceux qui ont préféré les suivre sur le petit écran plutôt que d’aller au cinéma assister aux projections des sorties du jour. De quoi s’assurer que le film sera comique !..."
Au delà de ces considérations on pourrait également rechercher à qui profite "le crime" ? L'information publique est largement sous contrôle, et le "lâchage" de Devedjan n'est sans doute pas arrivé par hasard. Peut-être un signe avant-coureur de la guerre des chefs à laquelle les nombreuses troupes de la sarkozie ne devraient pas échapper longtemps.
Pendant ce temps là on ne parle pas des situations "d'émeute urbaine" à Cergy Pontoise ou dans d'autres lieux sensibles de la région parisienne.
Dormez tranquille braves gens !
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