"Lachez sarko" nous disent nos collègues nord-américains
Pascal Henrard, blogueur québécois impertinent qui officie sur "Branchez-vous" suggère aux journalistes de s'intéresser un peu plus à la vie du monde, notamment québécois et un peu moins aux aventures de notre "sarko national". J'ai beaucoup apprécié ce petit billet sur notre élu "survitaminé" qui a permis à son auteur d'entamer un débat sur les mésaventures de certains ses propres élus. Il est souvent intéressant d'avoir une approche décalée pour aborder un sujet délicat.
La capacité de communiquer de Nicolas Sarkozy est pour le moment fantastique - j'aurais personnellement tendance à dire "fantastic" et à lui suggérer de changer de rôle, mais je crains que ce ne soit pas pour tout de suite. En attendant je me contente de zapper à peu près systématiquement toute source "publique" qui surfe servilement sur le sujet. C'est bien pratique à notre époque de sur-information. C'est également une autre manière de voter que je ne dois pas être le seul à pratiquer et qui commence à faire bouger le petit monde du journalisme.
Pour revenir à la question de "sarko et les médias", chacun sait qu'il n'y a pas de "grand homme" pour son "valet de chambre", ce qui suppose qu'il y a une sphère privée. Quand un personnage public fait de sa vie un spectacle permanent, la question de la limite de cette sphère se pose. Je crois que les médias anglo-saxons en général et nord-américains en particulier sont beaucoup moins complaisants à ce sujet que les nôtres qui se satisfont souvent de la "pipolisation" en évitant d'aborder les sujets qui fâchent. Les journalistes ne devant pas être assimilés aux médias qu'ils produisent, l'excès "sarko" pourrait bien produire une rupture intéressante à observer.
http://blogue.branchez-vous.com/archives/2007/08/lachez_sarko_sv.html
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