Plan d'action renforcé en faveur des sans abris neuf mois après

Il manque 13.000 places pour les SDF

Quinze milliards sans hésiter pour réduire les impôts des plus riches, mais le plan renforcé en faveur des sans abris n'est réalisé qu'à moitié.

"Les Enfants de Don Quichotte exigent du gouvernement l’application des mesures annoncées en faveur des sans abri le 8 janvier 2007.

Les enfants de don quichotte"

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Mardi 25 septembre 2007, à Lyon, va se réunir le Comité de Suivi du plan d’action renforcé en faveur des sans abri (PARSA).

A l’approche de cette réunion Les Enfants de Don Quichotte constatent que de nombreuses mesures ne sont pas appliquées comme prévu.

Le non-respect des engagements pris envers les personnes sans domicile fixe est inacceptable. Le gouvernement fait un point d’honneur à tenir ses engagements pour les baisses d’impôts aux plus riches, à réaliser ses objectifs quand il s’agit d’expulser un quota d’immigrés. Mais les promesses faites aux plus pauvres ne sont tenues qu’à moitié.

Alors que 27 100 places nouvelles ou transformées étaient annoncées en 2007 pour les sansabris, il n’y en aura que 14 000 selon les prévisions actuelles. C’est à peine la moitié de l’objectif ! Et ce ne sont pas que des chiffres : ce sont donc plus de 13 000 personnes qui ne pourront accéder aux logements promis, et qui vont devoir rester en centres d’hébergement. Il n’y aura donc pas les places disponibles nécessaires pour accueillir ceux qui dorment à la rue. Cela est indigne.

De surcroît, nous condamnons le gaspillage de l’argent public provoqué par cette situation, puisque cela revient à héberger en foyer ou à l’hôtel des personnes qui pourraient tout à fait être autonomes en logement.

Ainsi, afin de permettre un réel changement dans la situation des personnes sans domicile fixe, nous demandons la mobilisation immédiate des moyens nécessaires pour réaliser ce qui a été promis par l’Etat.

Cette demande sera exprimée publiquement mardi lors du comité de suivi.

Nous continuons par ailleurs la concertation avec les associations compétentes, en vue d’une réaction commune face à cette situation.