Contrôleur à la SNCF, un métier que l'on n'aime pas uniquement pour ses avantages
Mille deux cent euros net par mois, c'est le salaire moyen d'un contrôleur de la SNCF. Vous savez ce "privilégié" qui assure l'accompagnement commercial et la sécurité dans les trains. Ils sont quelques milliers à la SNCF.
Pour ce salaire ils ont le droit de travailler le jour, la nuit aussi parfois, y compris le samedi, le dimanche et les jours fériés, ou tôt le matin.
Corail, TER, TGV en équipe de deux, ou parfois en brigade volante sur les trains de balieues nous les rencontrons souvent sur nos lignes.
Modernisation oblige ils changent parfois de tenue et ils ont maintenant troqué la lourde sacoche en cuir débordant d'horaires, de barêmes et de carnets à souche par un terminal informatique.
Changement de culture de l'entreprise, ils animent la rame dont ils ont la responsabilité.
Pas vraiment un métier de tout repos, toujours debout ou presque, soumis aux aléas du transport et aux réactions des voyageurs, aux conditions d'hébergement scabreuses des têtes de ligne ou dépôts de relève : il faut la vocation pour faire ce métier là.
Avant de toucher à leurs "privilèges", peut-être serait-il sage de demander leur avis.
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