Et parce que je le vaux bien...
L'exemple récent du logement "social" d'un grand commis de l'Etat a permis de "re-découvrir" que 200.000 personnes en France occuperaient des logements sociaux auxquelles elles ne devraient pas avoir droit. Ce chiffre est à mettre en parallèle avec celui des demandes de logements sociaux en instance qui serait du même ordre de grandeur.
Le cynisme ordinaire de la personne en cause dans ce dossier n'est malheureusement pas une exception, mais plutôt le reflet d'une attitude que j'ai souvent rencontrée : "le syndrome du parce-que je le vaux bien", qui fait parfois oublier "la règle du jeu". Cette attitude permet de s'autojustifier à bon compte, et sans débat contradictoire, du maintien d'un statu quo confortable.
Qu'il s'agisse de parcours professionnel, de rémunération, d'avantages divers, savoir poser les règles du jeu et siffler « une fin de partie » est sans doute l%u2019une des marques des grands « hommes » politiques.
Le locataire actuel de Matignon, si discret par ailleurs, à su donner sanctionner d'un carton jaune certes expiatoire mais justifié un dérapage insupportable par son effrayante banalisation.
Il a ouvert un chantier qui peut occuper un ministre du logement un bon bout de temps...
Les commentaires récents