des repères pour agir

"Frégates de Taîwan", le retour ?

Taïwan goal, le nouvel épisode de l'affaire des frégates

Un nouvel épisode de l'affaire dite des "frégates de Taïwan" serait en train de s'écrire à l'autre bout du monde. Quelques hauts responsables politiques taïwanais, proches du président sortant qui a toutes chances d'être battu aux élections prévues au mois de de mars 2008, ont créé le 15 janvier 2008, Taïwan goal une société visant à faciliter les importations d'armement.

Hasard ou nécessité, Taïwan aurait signé le 29 janvier 2008 avec un représentant de l'industrie d'armement français les prémisses d'un très important contrat d'armement - 10 milliards de dollars d'achat d'équipements de navires, avions, missiles de très haute technologie...

Cette affaire n'a laissé personne indifférent localement, qu'il s'agisse du parti d'opposition KMT qui vient de remporter les élections législatives et devrait remporter les élections présidentielles le22 mars 2008 ou du voisin chinois (the China Post)

Toujours est-il que le ministre de la défense de Taïwan a du démissionner le 23 février 2008 et que la société Taïwan Goal devrait se saborder Radio Taïwan international

source Philippe Vassé Agoravox - Mardi 4 mars, 13h49

Une nouvelle « affaire des frégates de Taiwan »? - Yahoo! Actualités

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Jean-Louis Borloo n'a pas le temps de faire des heures sup pour Sarko

Mais il fait des ménages pour son attaché parlementaire

L'entourage de Sarko s'émeut du silence assourdissant de Jean-Louis Borloo, ministre d'Etat, dans le concert d'attaques dont il est actuellement l'objet. Le cabinet de la Présidence est injuste car Monsieur Borloo se dépense sans compter pour assurer la promotion de son attaché parlementaire Arnaud Richard candidat parachuté à la mairie de Meulan dans les Yvelines.

D'accord JLB ne fait pas d'heures supplémentaires pour défendre le locataire de l'Elysée, mais il n'hésite pas à donner de sa personne en acceptant de partager Arnaud avec les Meulanais. Son dévouement pour la cause le conduit même à faire ce que d'autres appelleraient des "ménages".

Dans un podcast à sous-titrer  "entre Arnaud et moi c'est du sérieux" qui devrait devenir célèbre, JLB passe un mémorable coup de brosse à reluire sur son attaché parlementaire, le meilleur de sa génération. Il donne également au passage un sérieux coup de main à l'intéressé pour lui permettre de finir ses fins de mois car les 1.200€ de l'indemnité de maire-adjoint de la ville de Rouen ne couvraient pas les frais (selon les déclarations d'Arnaud Richard l'automne dernier dans Paris Normandie. "Q - Etre absent et percevoir vos indemnités, ne trouvez-vous pas cela moralement choquant ? R - Vous savez, mes indemnités (1 200 €/mois) me coûtent plus cher qu'elles ne me rapportent. De toute façon, c'est un procès déplacé. Je le répète : il y a une vie municipale hors des conseils et un travail dont je n'ai pas fait la publicité. » rives de seine

Guy Birenbaum qui n'en loupe pas une l'a mis à la une de son blogue "le post" sous le titre "Jean-Louis Borloo le roi des des VRP" le post

Les Meulanais qui n'en demandaient peut-être pas tant pourront toujours puiser dans les commentaires pour alimenter la campagne locale.

A mettre au programme des écoles de ventre au chapître "comment dire du bien des gens"...

Permettez moi de vous parler d'Arnaud
envoyé par meulan2008

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Parachute doré et paix sociale

La paix sociale n'a pas de prix, mais elle a un coût

La presse se fait l'écho du parachute doré -1,5 millions d'euros - dont Monsieur Denis Gautier-Sauvagnac, ancien président de l'UIMM aurait bénéficié à son départ forcé.

Ce parachute confortable pour l'ancien président du plus puissant syndicat patronal de l'industrie française, successeur du "comité des forges", couvrirait non seulement le manque  à gagner, mais le coût d'une éventuelle condamnation pénale - ce qui est exclu de tout contrat d'assurance en responsabilité pour un  chef d'entreprise ordinaire.

Monsieur Denis Gautier-Sauvagnac qui a été mis en cause dans le retrait de 19 millions d'euros en espèce des comptes du syndicat qu'il dirigeait se réfugierait selon son avocat derrière le risque pour la paix sociale.

La paix sociale, comme la sécurité ou la santé, n'a pas de prix, mais elle a un coût qui a pu être évalué assez précisément.

Crédit photo : Ayissi/AFP

Le Figaro - Actualités : UIMM : Gautier-Sauvagnac a-t-il monnayé son silence ?