La fonction ne fait pas obligatoirement l'homme
Pas plus que l'habit ne fait le moine, la fonction présidentielle n'a pas transformé l'impétueux candidat Nicolas Sarkozy en président compassé.
Les amis supporter invétérés de la candidature de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2007 balayaient d'un "la fonction fait l'homme" toute allusion à la dangereuse impétuosité de leur poulain.
Et non, Messieurs les hiérarques de l'UMP , de l'ex UDF, intellectuels, politiques, leaders d'opinion, vous avez eu tort.
Qui aime bien châtie bien dit-on. L'éditorialiste du New-York Times doit apprécier à sa juste valeur notre président et se permet d'en parler en termes non voilés.
Il a lancé le 6 mai 2007 un défi au "perfect Iago" qui avait cinq années pour démontrer qu'il n'était pas le personnage "arrogant, brutal, autoritaire et démagogue" décrit par certains.
Il revient le 22 mars 2008 sur la question à propos de la défaite électorale des élections municipales de mars 2008. L'éditorialiste pense que cette défaite doit tout au comportement du président Sarkozy dont il souligne les 252 unes de magazines populaires en 2007. Il rapelle que l'intéressé est bien trop explosif pour être transformé en clône de ses prédécesseurs, mais qu'il est temps qu'il y ait un peu de discipline quand les sentiments personnels prennent le pas sur la mission.
"...For one thing, there haven’t been that many reforms that anybody’s noticed. For another, every poll made clear that Mr. Sarkozy was being punished for all the high-profile and unpresidential antics that have earned him the sobriquet “President Bling-Bling.”
For a politician who worked so long and hard to get into the Élysée Palace, Mr. Sarkozy has demonstrated a curious notion of how to behave once there. His stormy divorce and almost immediate remarriage to a glamorous singer-model were only the most sensational of moves that got Sarkozy onto 252 glossy French magazine covers in 2007...."
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