des repères pour agir

"We are the Woerth"...

Parce qu'il le woerth bien

pour les dons, s'adresser à Dominique Dord

 

 

 

via www.rtl.fr

Roms : expulsions collectives organisées

Roms : des circulaires embarrassantes  

Une circulaire du ministère de l'Intérieur aux préfets sur les "évacuations de campements illicites", cible expressément les Roms..."

Et l'article 1 de la constitution dans tout celà ?

via www.lefigaro.fr

Fête de l'air sur l'aérodrome Les Mureaux-Verneuil

L'aérodrome des Mureaux-Verneuil en fêteTroisième édition de la Fête de l'air nouvelle mouture."De 10h à 19h, l’aérodrome des Mureaux-Verneuil, vous invite à la 3e édition de la Fête de L’Air. Cet événement sera l’occasion pour petits et grands de découvrir et partager différentes animations dans les airs et au sol autour des avions et des loisirs aériens : baptèmes de l'air, simulateur de vol, shows aériens et démonstrations sont au programme.Aérodrome Les Mureaux-VerneuilEntrée gratuiteRestauration sur place Renseignements : 01 34 74 06 07 via www.lesmureaux.fr

via yakasolutions.typepad.com

Tempête de ciel bleu, saucisses, frites et bière cht'i, et plein de petits avions au sol et en l'air

"C'est pas à vous qu'on parle"

Réforme des retraites 2010 - dialogue de sourds

L'assemblée nationale étudie et vote le 7 septembre 2010 sur fond de manifestations syndicales le projet de loi sur la réforme des retraites élaboré par Nicolas Sarkozy et son équipe.

Le dialogue qui a été instauré à cette occasion entre les différents acteurs ressemble peu ou prou à un dialogue de sourds.

De son côté le gouvernement obéit à l'impérieuse obligation de faire quelque chose pour le système français de retraite par répartition dont l'équilibre  à très brève échéance n'est pas garanti. La démographie est une science qui permet de faire des prévisions de population précises à moyen terme - sauf survenance d'un épisode cataclysmique type guerre, grippe espagnole de 1918, euthanasie des retraités à la "soleil vert". L'équilibre ou le déséquilibre des régimes est donc prévisible et ne rien faire relève de l'imprévoyance pour ne pas dire de l'impéritie. Dans cette situation, le gouvernement a pris un dispositif de mesures plutôt timorées qui semble répondre à deux objectifs :

• rassurer les marchés financiers qui menaçaient de dégrader la note de la dette de la France si rien n'était fait en matière de déséquilibre budgétaire , et donc d'endettement ;
• conforter le montant des retraites versées aux bataillons de retraités qui on ont fortement contribué à son élection en 2007.  

De leur côté les organisations syndicales qui au-delà de la défense des "zacquits sociaux", tels la retraite à 60 ans de 1982, demandent davantage de justice dans le financement du dispositif et bien évidemment la prise en compte de situations problématiques : minimum retraite, carrières longues, pénibilité, handicap, épouses... 

Campé sur une posture "jusqu'au boutiste" : ne pas plier, mener à bien une réforme des retraites que personne n'a osé entreprendre, ne pas toucher au bouclier fiscal, Nicolas Sarkozy apparaît en première ligne dans une réforme à la fois minimaliste et pourtant hautement symbolique. Il s'attaque à un principe sans prendre les moyens de faire passer le message dans l'opinion publique en prenant le risque de déclencher un épisode de refus du "droit dans mes bottes" de 1995. Ce ne serait pas un Premier Ministre qui serait désavoué mais un président de la République

Le pire n'est jamais certain, mais si l'autisme du chef de l'Etat atteint le degré d'enfermement décrit cette semaine par l'hebdomadaire britannique "The Economist" http://www.economist.com/node/16990664?story_id=16990664&CFID=142802252&CFTOKEN=37978919, la majorité et son gouvernement ont du pain sur la planche pour en pas faire déraper lourdement une économie française qui n'en demande pas tant.

Les vertus de la transparence décomplexée

Les deux mamelles du sarkozysme

Toute action poussée à l'extrême ayant ses vertus, le culte de la transparence décomplexée prônée par Nicolas Sarkozy a le mérite de révéler au grand jour pour le grand public l'indécence qui règne aujourd'hui de manière impudente au coeur du pouvoir en matière de cumul de fonctions et de conflits d'intérêts.

Le système sarkozy expose aujourd'hui à la une avec arrogance comment les acteurs du pouvoir s'arrogent tous les droits parce qu'ils le valent bien. C'est toute une fourmilière industrieuse qui est mise au grand jour avec sa "reine" nourricière qui les fait "rois", ses ouvrières méritantes et ses guerriers qui défendent le territoire. Sachant que novation par rapport au monde cloisonné des fourmis, les petites mains peuvent aspirer à monter en grade, quoique les plafonds de verre existent aussi dans cet univers... 

Ce mode de gouvernement dans lequel la cour méritante est récompensée par des hochets à la hauteur de sa soumission dans la gestion des affaires se reproduit aux différents étages du pouvoir qu'il s'agisse de ville, de département, de région ou de l'état. Il a le mérite d'être facteur de stabilité, sous réserve de garder un minimum de degrés de liberté.

Certes, le cumul de fonctions et conflits d'intérêts sont des moteurs qui animent depuis des temps immémoriaux de trop nombreux acteurs du pouvoir. C'est un comportement humain dont la société doit se protéger en mettant en place des mécanismes de régulation adaptés. Au-delà des dispositions institutionnelles et légales, dans la plupart des situations, c'est la loi des "dragonnades" qui prévaut : "pas vu, pas pris". Malheur à celui qui se fait prendre la main dans le pot de confiture. Il est condamné par la voix du peuple à démissionner, faire amende honorable avant d'être bien souvent traduit devant  la justice des hommes. Les dérives humaines de ce mécanisme de sauvegarde du lien social peuvent être corrigées par la sagesse des "princes", celle des contre-pouvoirs institutionnels, mais également par des révolutions "pacifiques" voire "explosives". Les sociétés disposent d'un arsenal impressionnant de solutions pour réguler ces dérives qui vont du "cahier de doléances" démocratique au "sauveur" tyrannique.

Les nombreuses qui ont su mettre en place des mécanismes de régulation efficaces et durables peuvent nous permettre de chercher une solution franco-française d'évolution.

Le pire n'est jamais certain, mais des remises en cause violentes d'un pouvoir autiste peuvent toujours advenir. Les démiurges qui tels "l'apprenti sorcier" ont permis à Nicolas Sarkozy d'accéder au pouvoir suprême en France sauront-ils désamorcer la bombe à retardement qu'ils ont sciemment amorcée et permettre à la société française de faire une révolution démocratique dans le calme ? 

 

 

 

The incredible shrinking président

Un président qui rétrécit

Qui aime bien, châtie bien ! la performance d'un président de roman policier vue par un journal libéral de référence ! sans concessions...

At his best, Mr Sarkozy is a thrilling politician; at his worst, a shameless opportunist who bends with the wind. His inconsistencies make it hard to know what he really wants, if he even knows himself. Before the next election there is still time for him to demonstrate the qualities that once made him so beguiling, and to reassert both his reformist streak and his previously open approach towards ethnic minorities and integration. Holding firm on pension reform would be a start.

The current, timid, reactionary Sarkozy may judge that he stands to gain little from further reform. His grander former self would decide that he has little to lose from trying either.

 

via www.economist.com

Sarkozysme primaire

Manuel de sarkolatrie pour les nuls

 

Qui en veut au soldat Woerth

Cynisme ordinaire dans les coulisses de l'UMP

D'un côté, des témoignages publics d'amitié indéfectible vers le nouveau "meilleur d'entre-nous" comme à l'Université d'été d'une journée de l'UMP.

De l'autre une sage prudence pour éviter de trop s'exposer en compagnie d'un ami devenu gênant.

Et au milieu de tout ça, une avalanche d'informations et de petites phrases assassines - "Eric Woerth a toujours été "borderline"" - pour faire le miel des journalistes politiques qui n'en demandent pas tant.

Chaque affirmation  de l'intéressé déclenche une avalanche d'informations qui la contredisent, et l'enfoncent un peu davantage dans un sable mouvant dont il entretient en partie lui-même la dangerosité. Quoique certains "amis" l'aident peut-être à entretenir l'agitation nécessaire au phénomène.

Dans ce bourbier, comme dans un sable mouvant, il conviendrait à l'intéressé de "faire le mort" ou en tout cas de ne pas du tout s'agiter pour "flotter" en attendant que l'on puisse le récupérer. Ce qui suppose que certains veuillent le récupérer et n'entretiennent pas l'agitation.