Aucune explication du scénario catastrophe
L’Airbus A330 du vol Rio paris qui s’est abîmé en mer le 1er juin 2009 a amerri très rapidement. C’est ce qui ressort de l’examen des nombreux débris de l’appareil qui ont déjà été retrouvés. Les enquêteurs n’ont à ce jour reconstitué le scénario catastrophe qui a conduit d’une avarie des tubes de Pitot – nécessaires à la détermination de la vitesse de l’avion et au fonctionnement de ses calculateurs de pilotage - à la destruction totale de l’appareil et à la disparition de ses passagers et de l’équipage.
Le pré-rapport note également que l’alerte a été donnée plusieurs heures après la disparition d’une série d’erreurs – plan de vol, liaison entre les centres de contrôle brésiliens et sénégalais.
“L'avion ne s'est pas disloqué en vol. Le BEA, chargé de l'enquête technique sur les causes de l'accident, a dévoilé son premier rapport d'étape sur la catastrophe jeudi après-midi au Bourget. Il y a exclu l'hypothèse d'une dislocation en vol de l'avion et a affirmé que les sondes Pitot constituaient un "élément" mais pas la cause de l'accident. "L'avion paraît avoir heurté la surface de l'eau en ligne de vol, avec une forte accélération verticale", a expliqué le responsable de l'enquête au vu des éléments de l'avion retrouvé. Aucun gilet de sauvetage n'a été retrouvé gonflé, ce qui tend a prouver que l'amerrissage a été très rapide.”
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