Je serai la présidente de tous les Franciliens. Une présidente à temps plein, sans cumul #DirectIdF
Valérie Pécresse, une opposante au Grand Paris à la tête de l'Ile-de-France | Courrier des maires
Sécurité et transports, priorités du quotidien
Dans son discours d’investiture, Valérie Pécresse a affiché ses priorités.
- L’économie, avec le lancement prochainement d’une « grande conférence régionale pour la croissance, l’emploi, la formation et les conditions de travail ». « Il n’est pas normal que 110 000 emplois ne soient pas pourvus dans la région, alors que près de 700 000 Franciliens cherchent du travail », a appuyé l’élue.
- La sécurité, qui passera notamment par la réactivation de la convention liant la région et le ministère de l’Intérieur.
- les transports en commun, avec notamment le projet « 1 000 bus » pour la Grande couronne.
- La culture et l’éducation, avec l’augmentation annoncée de 20 % des actions culturelles de la région.
S’agissant de la gouvernance, celle qui succède à Jean-Paul Huchon, a fait promesse de transparence s’agissant notamment de l’attribution des subventions. Du point de vue symbolique, celle qui est conseillère régionale depuis 2004 veut, à moyen terme, « déménager le siège de la région de l’autre côté du périphérique, vraisemblablement enSeine-Saint-Denis, parce que nous avons un devoir d’exemplarité et de sobriété ».
Par ailleurs, l’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap pourrait être la grande cause régionale de 2016.
Le Grand Paris, cette « pièce montée » indigeste pour l’élue
S’agissant des politiques territoriales de la région, la nouvelle patronne de l’exécutif francilien a décidé d’instaurer une vice-présidence « chargée de la ruralité et de l’agriculture ».
Une annonce parallèle à sa violente charge contre la future métropole : « La métropole du Grand Paris me paraît être un contre-sens historique et une aberration administrative et économique. Il est encore temps d’abandonner le projet de la métropole qui exclut, qui complexifie et qui taxe. Ne perdons pas notre énergie dans un nouvel enchevêtrement administratif. La Métropole du Grand Paris est une usine à gaz », a-t-elle asséné.
Et l’élue des Yvelines d’enfoncer le clou sur le coût de la Métropole, en termes de fonctionnement : « Comment peut-on aujourd’hui rajouter une 5e strate au millefeuille territorial ? Ce n’est plus un millefeuille, c’est une pièce montée ! 245 postes d’élus et combien d’emplois de fonctionnaires ? », a-t-elle lancé.
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