Potentiel pour la construction de petits véhicules électriques dans la vallée de l'automobile
La vallée de l’automobile (entre Poissy et Mantes-la-Jolie dans les Yvelines) regroupe plusieurs nouveaux constructeurs de véhicules électriques qui ont chacun un ou plusieurs modèles proches de la commercialisation.
Pour de multiples raisons (financières, techniques, locaux, effectif, compétences) , ces constructeurs devront faire appel à des sous-traitants industriels pour fabriquer les principaux sous-ensembles des véhicules qu’ils ont conçus. Les fabrications devraient pouvoir démarrer dans le courant du premier semestre 2012 avec, à la clé, la création de plusieurs dizaines d’emplois.
Le volume des vente envisageables pour ces véhicules est de quelques centaines d’unité par constructeur à échéance de trois à 5 ans. Il s’agit certes de petites séries, mais elles nécessitent néanmoins la mise en œuvre d’un véritable process industriel. La mutualisation de fabrications « lourdes »(châssis, habitacle) ou techniquement délicates (chaîne de traction électrique) devrait pouvoir permettre de respecter qualité, coûts et délais. La proximité devrait permettre d’avoir la réactivité nécessaire sur des marchés émergents.
Un rapide inventaire des possibilités locales démontre qu’il n’existe pas dans le secteur d’entreprise industrielle susceptible de produire à proximité et dans les volumes estimés les deux principaux sous-ensembles nécessaires : « châssis mécano-soudés » et « habitacle en matériaux composites ». La fabrication des habitacles pourrait même à elle seule justifier de la création d’un tel atelier.
En première analyse, pour être en mesure de démarrer, si faisabilité et viabilité sont démontrées, ce projet devrait pouvoir mobiliser dans la phase d’étude et de mise en place de l’ordre de 3 millions d’euros. C’est pour mémoire un peu plus de 10% du budget du programme SAVE (Seine aval véhicules électriques) dont l’objet est l’expérimentation d’une centaine de véhicules électriques Renault sur le territoire de la Seine aval sans création d’emplois.
Plusieurs sites existants disponibles conviendraient à l’implantation de cette activité qui devrait dans un premier temps mobiliser de l’ordre de 3.000m2 de locaux industriels, avec des possibilités d’extension importantes. »
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