Les multiples procédures de concertation, débats publics, enquêtes, commissions et de pilotage qui y sont mises en œuvre ne seraient aux yeux de certains décideurs de la majorité actuelle, au plus haut niveau, qu'un mal nécessaire pour pouvoir imposer "le fait du prince" avec les formes. C'est en tout cas ce que des obervateurs avisés de la vie locale peuvent décoder des messages qui leurs sont adressés.
La tentation du passage en force n'est jamais très éloignée de la pensée des promoteurs publics ou apparentés de ces projets, et toute opportunité d'en tester la faisabilité y est mise à profit. C'est en tout cas ce que l'histoire locale nous démontre tous les jours dans les Yvelines. Les habitants y ont pris l'habitude de "voter avec leurs pieds" pour contester des projets dans lequels leur parole ne semble pas vraiment écoutée. Ils ont fini par acquérir une certaine pratique du débat contradictoire par mouvement de constestation interposé et ils devraient être heureux de pouvoir initier une modernisation du débat local.
D'autres secteurs en France bénéficieraient également du même traitement de "faveur". J’ai notamment cru comprendre que le lac d’Annecy été l'objet de la même sollicitude avec à la clé une modification sauvage de la loi sur l'eau par le biais d’un amendement "opportun" voté en pleine nuit.
La campagne présidentielle - et les élections législatives et locales qui vont suivre - sont une excellente occasion de dénoncer ces comportements révoltants, de permettre la mise en place d'élus qui respectent les principes de base de la démocratie et d'associer systématiquement les citoyens au pilotage des projets qui les concernent.
Que vous soyez concerné par ces problèmes d'une manière générale ou bien dans le cadre d'un projet plus précis je serai heureux d'échanger avec vous et de constituer un groupe "ad’ hoc". Nous pourrons agir utilement au plan local, apporter notre contribution à la réflexion, et, je l'espère, induire un changement durable des pratiques.
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