Un député doit aussi siéger au parlement
"A quoi sert un député ?
– retour sur le débat Françoise Descamps-Crosnier / Pierre Bédier-
Selon Pierre Bédier, à pas grand chose… C’est ce qui ressort du discours du candidat UMP hier lors du débat organisé par Radio Droit de Cité. Quand Françoise Descamps-Crosnier dit que pour elle le député se doit de défendre l’intérêt général, lui dit " ce n’est pas ma conception des choses ".. 1e interrogation : Peut être est-ce la défense d’intérêt particulier alors ? Quand les deux journalistes lui demandent ce qu’il compte faire pour l’emploi, puis pour le logement, il ne trouve à dire que : " Je suis bien embêté car ce n’est pas de la compétence du député "… 2nde interrogation : Mais alors pourquoi se présenter ???
Françoise Descamps-Crosnier quant à elle explique bien que le député vote les lois et ce dans tous les domaines que ce soit le logement, l’emploi, l’éducation, l’environnement... Et c’est par cette action que le député peut redynamiser son territoire. Alors dire que le logement et l’emploi sont des compétences du Conseil général oui, mais le cadre est bien législatif.
Pas étonnant de le retrouver en queue de peloton des députés (classé 512e sur 577 et 12e sur 12 à l’Assemblée) si pour lui son rôle est si minime.
Mais cette confusion est constante du candidat UMP. Pronant le fait que Mantes-la-Jolie ait une part plus importante de logements sociaux que Rosny-sur-Seine, il oublie de préciser que lorsqu’elle est arrivée au poste de maire, Françoise Descamps-Crosnier devait faire avec seulement ?%… Les efforts se sont multipliés depuis 6 ans, et les proches de Pierre Bédier ont tout fait pour réduire ces efforts à néant. Qu’on ne jette pas la pierre sur les gens de bonne volonté. Ensuite sur le logement, Pierre Bédier fait passer les réalisations du Conseil Général comme celle du futur député. Encore une confusion des rôles que prône le député UMP sortant.
Et ce débat s’est fini sur un incident que nous ne pouvons que regretter. Pierre Bédier a quitté le débat après que des passants aient protesté lorsqu’il évoquait un événement récent. Le Parisien titrait dans son édition du 14 juin " Le coup de sang de Pierre Bédier ".
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